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Des monstres Verts sur Tableau Blanc Interactif

Publication : (actualisé le )

Inventer une histoire de monstre à la manière de l’album « Va t en Grand Monstre Vert  »

Déroulement largement inspiré de l’ouvrage "Les sentiers de la littérature en maternelle" [1]

A travers cette progression nous cherchons a amener les élèves de petite et moyenne section à :

  • raconter une courte histoire avec des illustrations
  • identifier les personnages d’une histoire, les caractériser
  • raconter une courte histoire (imaginaire)
  • émettre des hypothèses de sens sur les supports
  • produire des textes variés en les dictant au maître
  • reproduire les sons
  • différencier les écrits et les dessins
  • reproduire un assemblage d’objets (puzzle, pavage,...)
  • reconnaître et nommer des formes simples
  • Utiliser un outil de dessin vectoriel (Tux Paint) : utilisation de formes géométriques, organisation de l’espace.

L’utilisation de l’album prend sa place dans l’approche et le contexte liés aux monstres en classe. Nous renvoyons à l’étayage des représentations tel qu’il est proposé par Sylvie Lebas, Maitre Formateur dans le document cité plus haut [2]. Elle propose une confrontation axée sur la mythologie, les ressources de la littérature de jeunesse et des extraits de films d’animation.

Nous développerons ici l’utilisation des TICE dans le déroulement mais il va de soi que la phase de recueil des représentations et la construction avec manipulation de différents supports (formes géométriques aimantées sur tableau, pâte à modeler) conserve toute sa nécessité et son importance dans la première phase.

L’utilisation de l’ordinateur et du TBI est initié par la recherche d’un outil permettant :

  • d’enregistrer les étapes successives des productions des élèves,
  • de pouvoir utiliser le feed back (commande "défaire/ refaire" du logiciel) comme possibilité de retour sur la production et l’éventuelle correction d’erreur.

Séquence 1/ Les supports Numériques

Ressources : 1 ordinateur en fond de classe (2 élèves) TBI (2 élèves)

Initialement proposée pour des binomes, nous avons eu à prendre en en compte les élèves spectateurs qui venaient assister aux productions de leurs camarades.
A la manière de l’album "Va t’en Grand Monstre Vert" les élèves sont chargés de construire puis de faire disparaître leur propre monstre à l’aide du logiciel TuxPaint. Ce logiciel répond aux contraintes citées plus haut et présente de plus une interface ludique et paramétrable. Chaque étape est enregistrée par copie d’écran.

Monstre TBI

Une fois le monstre dessiné au TBI, l’enseignant prend la main sur le logiciel et demande à l’élève de faire "disparaitre" son monstre...
La validation est faite à ce niveau par l’enseignant. Le bouton "retour" -qui entraine la disparition de la dernière partie du dessin de l’élève- ne sera cliqué que si il y a injonction dans la formulation de l’élève (va t’en ! ...pars !...).


A noter :
l’implication et la théatralisation des enfants se manifestaient d’avantage sur le TBI que sur l’ordinateur de fond de classe.

Séquence 2/ La dictée à l’adulte

Reprise individuelle sur support papier.
Pour chaque élève, les copies d’écran issues du logiciel TuxPaint sont imprimées. Ces documents serviront de base au rappel de récit.

Le rappel de récit suit différentes variantes suivant le niveau de classe :

  • dicter à l’adulte la phase de construction et de disparition pour les élèves de Moyenne Section , la phase de disparition seule pour les élèves de Petite Section.
  • imposer un champ lexical descriptif non redondant (chercher à ne pas utiliser 2 fois le même adjectif).
    Comme proposé par S. Lebas, parallèlement à la production des monstres le vocabulaire employé est affiché dans la classe en référence afin de compléter progressivement champ lexical.

    A noter :
    en montrant à un élève qu’un adjectif a déjà été employé dans sa production, l’adjectif qu’il donne en substitution est souvent le contraire du premier (grand/ petit, gentil/ méchant).

Pour certains élèves présentant des difficultés langagières, nous avons proposé d’enregistrer leurs énoncés.
Nous sommes partis du principe que le fait de s’entendre parler pouvait provoquer un réajustement implicite du niveau de l’élocution. Dans ce cas, c’est surtout dans l’intonation que les progrès ont été les plus marqués... nous chercherons à reproduire cette activité sur un autre support. Pour finaliser le projet, les productions des élèves sont mises en forme à l’aide du logiciel Didapage (livre multimédia) et éditées sur le site de l’école.

Notes

[1Sylvie Lebas, Sous la direction de F. Caminade-Riffault, Scérén, CRDP Ac. de Créteil.

[2page 58

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