La nuit du visiteur
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La nuit du visiteur
Benoît Jacques
• Résumé :
« Si ce n’est pas son gentil petit chaperon rouge, qui donc frappe à la porte de Mère-Grand à cette heure de la nuit ?  »
Cette grand-mère est fatiguée, inquiète, solitaire et surtout très sourde, alors quand différents personnages frappent à la porte, cette surdité intense devient un vrai problème et peu à peu, les personnes perdent patience mais Mère-Grand, elle, reste toujours très calme
• Analyse :
Construction humoristique à partir du « Petit chaperon rouge  » assortie de nombreux clins d’œil à des œuvres littéraires et cinématographiques offrant différents niveaux de lecture.
Un texte proposant des rimes, des jeux de sonorité, des allitérations, une typographie jouant avec le texte, tous ces éléments conjugués font la richesse et l’intérêt de cette histoire.
Album au format original qui invite à entrer par la fenêtre de la jaquette pour plonger dans un monde parfois étrange où alternent paysages nocturnes, ombres qui se découpent sous la lune et intérieurs en noir et en rouge.
Pistes pédagogiques
• Compétences du socle commun cycle 2 :
– trouver dans l’illustration la réponse à des questions
– reformuler son sens
– identifier les personnages, les événements et les circonstances temporelles et spatiales d’un récit
Phase 1 : Appréhender l’ouvrage dans son ensemble afin de dégager des caractéristiques particulières à l’ouvrage
– Gestion de la classe : un livre pour 3 élèves, la classe sera donc partagée en plusieurs groupes de 3
– Distribuer un livre par groupe
– Découverte du livre
– Consigne : « Vous allez regarder le livre en entier du début jusqu’à la fin  »
– Laisser les élèves s’organiser par groupe, les observer et noter leurs remarques, les questionner sur certaines remarques, répondre à leurs questions
â–º manifester sa compréhension
â–º prendre part à des échanges verbaux tout en sachant écouter les autres
– Synthèse des observations pour :
â–º utiliser le langage pour communiquer ses impressions aux autres, partager, discuter
â–º dégager des caractéristiques au niveau de l’illustration
â–º dégager des caractéristiques au niveau de la typographie
â–º mettre en liaison ces éléments pour prélever des indices aidant à la compréhension
– questionnement :
– enclencher par un questionnement assez large permettant aux élèves de s’exprimer librement sur le livre, « qui veut parler du livre ?  », « Qu’avez-vous à dire sur ce livre ?  »
– laisser les élèves s’exprimer, échanger puis reprendre certains éléments à faire remarquer
– éléments à faire remarquer :
– les couleurs des illustrations :
→ sombres, couleurs utilisées : noir, rouge, gris, blanc
→ quelle(s) couleur(s) pour quelle(s) illustration(s) :
personnages qui frappent à la porte : noir, gris, blanc
la grand-mère : mêmes couleurs plus rouge
– la disposition des illustrations :
– côté gauche : les personnages
– côte droit : la grand- mère
– la disposition et la couleur des pages du texte
– les personnages:illustrations côté gauche, texte côté droit, couleur texte blanc sur fond noir
– la grand- mère : illustrations côté droit, texte côté gauche sur fond blanc
– cette disposition du texte et ces couleurs nous donnent-elles des indications, des informations sur l’histoire et les personnages
→ opposition des personnages qui semblent « bizarres  » et d’une grand-mère qui, sourde, ne comprend pas ce qu’on lui dit
– la typographie ;
– côté personnage elle est de plus en plus grosse
– côté grand-mère elle reste la même
– cette typographie nous donne-t-elle des informations, des indications sur les personnages et l’histoire :
→ la typographie des personnages semble nous indiquer un énervement alors que la grand-mère semble rester calme
– mise en lien de cette typographie avec les illustrations, représentations des personnages :
– les personnages qui frappent à la porte sont représentés par des ombres qui deviennent de plus en plus grosses au fur et à mesure du livre
→ certains personnages deviennent effrayants, monstrueux, ressemblant à des insectes géants
→le monde tranquille du départ devient effrayant
– la grand –mère est représentée en gros plan (rides, chignon…) : faire une description orale du portait
– au fur et à mesure des illustrations, le visage s’éloigne pour nous faire découvrir progressivement : le lit, la chambre, la fenêtre
– Recherche des références cinématographiques dans certaines illustrations,si les élèves n’y font pas référence, lancer la recherche par cette réflexion « Dans certaines illustrations on retrouve des références à des films que vous connaissez ou qui sont très connus, regardez les illustrations et recherchez ces références, une fois que vous pensez avoir trouvé vous notez le N° de la page sur la feuille et vous notez le titre du film  » (distribuer une petite feuille de papier à chaque groupe, afficher une grande feuille de papier canson pour noter les titres proposés lors de la phase de synthèse)
– Les élèves par groupes recherchent, notent les pages ou mettent des post-it, passer de groupe en groupe observer, poser des questions, aider….
– Mise en commun, synthèse :
– P 24 : E.T
– P 54 : Harry Potter, la chouette
– garder une trace écrite de ces constats :
– on peut reprendre les différents points abordés pour noter les constats sous forme de tableau avec guidage ou sous forme de dictée à l’adulte spontanée
– chaque groupe aura donc une trace écrite
– synthèse des différentes traces écrites avant d’aborder le texte
Phase 2 : appréhender le texte pour :
le mettre en lien avec les illustrations et les premiers constats
en dégager les caractéristiques
– gestion de la classe : en collectif
– matériel : texte pages 6, 9, 10, 13, 14, 17, 18 retapé et photocopié en respectant la taille de la typographie
– texte agrandi affiché au tableau
– affichage des panneaux constats de la phase 1
– distribuer le texte aux élèves par passages successifs : aide à la lecture par la prise en charge de lecture à voix haute par l’adulte
– P6 : explication de certains mots « crépuscule  »/ mise en lien avec les illustrations couleurs sombres (rappel phase 1), « solitaire  »mise en liaison avec « seule  »/ mise en lien avec les illustrations la grand-mère seule dans sa chambre, « retardataire  »/ retard
– Questionnement de compréhension vers l’implicite :
– Pourquoi la grand-mère s’est-elle enfermée ?
– Pourquoi est-elle inquiète ?
– Souligner sur le texte agrandi affiché les mots qui sont des aides pour répondre aux questions, faire des flèches pour mettre en liaison les mots qui permettent de faire des hypothèses :
– ex : crépuscule/ forêt/ enfermée
– ex : inquiète/ retardataire/ qui doit venir comme tous les vendredis
– P9, 10, 13, 14 : distribuer le texte aux élèves, lecture silencieuse puis lecture à voix haute
– Lecture du texte, premiers indices, première compréhension : la grand- mère attend le petit chaperon rouge, et se demande donc qui frappe à la porte
– P17,18 : distribuer le texte aux élèves, lecture silencieuse puis lecture à voix haute
– Première compréhension : personnages successifs qui frappent à la porte pour apporter le dîner de la grand-mère, incompréhension de la grand-mère
– Faire rechercher dans le texte par les élèves les expressions, les mots qui confortent cette compréhension : Souligner sur le texte agrandi avec une mise en commun
– Relire à voix haute ce passage afin de faire entendre les rimes
– Faire repérer ces rimes par les élèves sur leur texte
– Mise en commun et souligner sur le texte agrandi « Denis  »/  »commis  », « porte  »/ « apporte  », « macaroni  »/ « choisit  »
– P 21, 22, 25, 26 : même démarche, lecture silencieuse, lecture à voix haute
– Recherche des rimes, explication d’expression « plaît-il ?  »
– Continuer la lecture par passage pour dégager les rimes, le jeu de mots ….
– En fonction des compétences de lecteur des élèves les passages à lire peuvent être plus ou moins importants :
– dans ce cas les élèves lecteurs en difficulté auront des passages moins conséquents la connaissance de la totalité du texte à lire se fera alors lors de la mise en commun des recherches et des constats
– l’adulte aide les élèves à aboutir à la compréhension en passant par des phases de lecture à voix haute (lecture entendue)
– passages conseillés :
– P 29 à 35, P 37 à 47, P 49 à 59, P 61 à 71, P 73 à 83, P 84 à 88
– Bien mettre en évidence le changement de ton des personnages qui frappent à la porte, mettre en lien avec la typographie et le changement de langage à partir de la page 73
– Illustrations correspondant à la chambre de la grand-mère qui reflètent la violence
– P 84 à 88 : la grand –mère prend la parole de plus en plus : texte beaucoup plus long
– Fin de l’histoire : P 91 à 102 : apparition du grand méchant loup
– « Maintenant vous savez tout  » : quelle signification de ce passage ?
(implicite) : le loup arrive-t-il seulement à la fin ou s’est-il déguisé en différents personnages tout au long de l’histoire ?
– analyse de la réaction de la grand-mère : ruse ou est-elle réellement sourde et inconsciente
– la réaction du loup : uniquement à travers les illustrations, analyser les illustrations successives pour en déduire la réaction (p 97,99, 101, 103)
– P 104 : qui arrive ? faire des hypothèses, silhouette de la grand-mère près de la porte
– P104/106/ 107 : changement de couleur dans l’illustration avec l’apparition du petit chaperon rouge
– Comparer l’illustration P 105 et P 107 : même paysage, mêmes éléments, quelles impressions pour chaque illustration ?, calme qui revient après la tempête
Phase 3 : Mise en scène, oralisation
– Compétences du socle visées :
â–º s’exprimer de façon correcte, prononcer les sons et les mots avec exactitude, respecter l’organisation de la phrase
â–º réciter des textes en prose ou des poèmes en les interprétant par l’intonation
– Gestion du groupe : Elèves répartis par groupe de 4
– Matériel :
– textes lus et étudiés lors des phases de lecture successives
– affiches et traces écrites des premières séances (phases 1 et 2)
• Première mise en scène de ces différents passages lus et étudiés
– Demander à chaque groupe de se répartir la mise en scène après avoir choisi le passage qu’il souhaite oraliser, l’adulte peut aider à la répartition en cas de problème
– Chaque groupe travaille la diction du passage qu’il aura choisi : l’adulte passe de groupe en groupe pour aider à la mise en œuvre, donne des conseils, écoute ….
– Mise en commun afin de définir un contrat, une méthodologie :
– Pour oraliser, il faut :
– Bien connaître le texte : affiner la lecture du texte, de certains mots difficiles….il faut même connaître le texte par cœur
– Prélever des indices dans la typographie du texte ex P 37 : quelles indications pour lire ce texte ?
– Mettre l’intonation : reprendre les affiches sur lesquelles sont notés les constats faits lors des études des différents passages afin d’aider à l’intonation
– Mettre en œuvre des séances d’ oralisation du texte après chaque lecture de nouveau passage
• Après plusieurs séances de mise en scène, il peut être décider de mettre en scène tout le texte :
– Possibilité de mise en scène :
– Le texte est découpé en passages (on peut alors reprendre le découpage proposé pour la lecture)
– Constituer des groupes d’élèves, des binômes qui mettront en scène des passages
– Ce fonctionnement permet de faire participer un maximum d’élèves et de répartir les passages à dire en fonction des difficultés du texte et des compétences des élèves
– Envisager collectivement :
– une mise en scène avec lumière, éclairage pour mettre en valeur le texte et la diction par les élèves
– des costumes
– des décors
– le fait que l’action soit filmée
– faire un DVD
– Activités complémentaires :
« 60 exercices d’entraînement au théâtre  », Alain Héril, Dominique Mégrier, RETZ
– « Voix et respiration  »
– objectifs des activités proposées :
â–º décontraction/détente
â–º prise de conscience du souffle
â–º activation du schéma corporel
â–º disparition du stress/retour au calme
â–º préparation aux exercices de voix
â–º préparation aux exercices de diction
â–º préparation au texte général
â–º contact collectif
â–º harmonisation des énergies du groupe
â–º la respiration comme moteur du mouvement
â–º travail de la montée du volume de la voix
â–º développer sa confiance en soi
â–º apprivoiser un espace, se l’approprier
Le portrait
• Compétences du socle visées :
• Ecriture : Concevoir et écrire de manière autonome un texte narratif ou explicatif de cinq à dix lignes
• Relire sa production et la corriger : corriger en fonction des indications données
• Vocabulaire : utiliser des mots précis pour s’exprimer
• Commencer à classer les mots par catégories sémantiques larges
• Donner des synonymes
• Orthographe : écrire sans erreur des mots appris
• Ecrire sans erreur de manière autonome des mots simples en respectant les correspondances entre lettres et sons
• Commencer à utiliser de manière autonome les marques du genre et du nombre
• Commencer à utiliser correctement la majuscule (début de phrase, noms propres de personne)
•
Phase 1 :Faire le portrait de la grand-mère, description d’un visage
â–º amener les élèves à dégager oralement puis par écrit, les différentes particularités d’une expression ou d’expressions du visage
â–º utiliser les outils de la langue pour décrire un visage
â–º connaître les éléments utilisés en maîtrise de la langue écrite vocabulaire, grammaire
– matériel : illustrations P 11, P 15, P 19, P 23,P 27 (portraits de la grand- mère en gros plan avec différentes expressions) pour chaque binôme
– illustrations du livre : livre avec post-it sur les illustrations choisies
– gestion du groupe :
– élèves par binôme
– élèves en difficulté regroupés
– consigne : « Voici des illustrations représentant la grand-mère, vous allez faire son portrait, la décrire par écrit  », « avant d’écrire vous allez discuter et vous mettre d’accord sur ce que vous allez écrire  »
– laisser les élèves rechercher seuls : les binômes doivent passer par une phase de discussion orale pour dégager les éléments du visage, les expressions….
– prendre en charge les élèves en difficulté pour passer par une mise en mots avant la phase d’écriture :
– cette mise en mots passe par les descriptions puis un questionnement de la part de l’adulte afin de faire émerger un vocabulaire lié au portrait : le physique (visage, silhouette, allure…), le caractère, les émotions
– passer observer les différents groupes pour prendre connaissance de leur production
– mise en commun : à partir des illustrations affichées, mise en commun des différentes productions, lecture à voix haute par les élèves ou par l’adulte afin de :
– rechercher les caractéristiques du visage et les mettre en lien avec un vocabulaire : possibilité thématique (la peur, la joie, la tristesse, la colère, le calme, l’inquiétude…)
– faire émerger les éléments utilisés pour décrire (les adjectifs, les expressions, les expressions imagées, les comparaisons, les synonymes…)
– amener les élèves à trouver d’autres éléments en pointant des caractéristiques sur les illustrations, les noter sur une affiche
– faire percevoir la différence entre le physique et le mental (pointer les illustrations qui nous donnent des indications sur la psychologie de la grand-mère)
– utiliser des comparaisons, des images, un vocabulaire spécifique
– à partir des différentes propositions faire une affiche avec la description écrite de la grand- mère, reprendre les propositions des élèves et les améliorer si nécessaire ou alors
– proposer une réécriture pour chaque binôme à partir de leur première production en utilisant les affiches construites pendant la mise en commun
– mise en valeur des écrits : par collage sur affiche des différentes productions corrigées avec les illustrations de la grand-mère
– utiliser le traitement de texte
– séance de maîtrise de la langue écrite : à partir des différentes productions faire une affiche ou des fiches Mémo ( traces écrites) permettant de mettre en valeur les mots utilisés pour :
– décrire le silhouette, l’allure générale
– le visage, les yeux, la coiffure
– les mains
– les expressions de visage
– utiliser la démarche proposée dans « Histoire des arts, image, portrait : « analyse d’une image  » afin de faire émerger le questionnement par rapport à une image, à des images
– amener les élèves à percevoir l’ombre de la grand-mère sur les différentes illustrations : déclencheur d’activités liées à l’ombre
cf. document « L’Ombre  »
Phase 2:activités complémentaires, production d’écrit
Activité 1
â–º dessiner le portrait d’un personnage à partir de sa description écrite
â–º prélever des indices dans un texte afin de représenter et de se créer une image mentale
Matériel : « Le géant de Zéralda  » Tomi Ungerer
– donner le texte décrivant le personnage du géant aux élèves sans donner l’illustration
– lire et dessiner le personnage
– afficher tous les dessins
– revenir au texte retapé et agrandi, affiché au tableau afin de pointer les indices dans le texte qui permettent d’avoir des éléments pour dessiner
– montrer l’illustration du livre
– comparer l’illustration et le texte
Activité 2
– identifier un visage d’après la description écrite ou orale qui en est faite
Matériel : on peut penser à un jeu de cartes dans lequel il faudra associer illustration et description écrite
– cartes avec descriptions écrites
– cartes avec représentation
– gestion des élèves : par groupe de 4
– les élèves se partagent les cartes et doivent associer les cartes « description  » avec les cartes figures
– relance du jeu : pour compléter leur cartes chaque élève va lire ou décrire sa carte afin de retrouver la paire
Activité 3
Au cours des activités de lecture :
– familiariser les élèves par la lecture de textes qui sont des descriptions de personnages ou d’animaux : repérer pour chaque texte les éléments, mots expressions utilisés, les noter sur l’affiche ou les fiches Mémo construite en phase 1
Activité 4
– « la boîte à portraits  » :
â–º permettre à l’élève d’écrire un portrait à partir d’un « bagage de mots  » tirés au sort
â–º connaître et mémoriser un vocabulaire se rapportant au portrait physique d’une personne
â–º commencer à classer les mots par catégories
– matériel :
– 5 boîtes :
– boîte personnage : fille, garçon, vieillard, maître, papa, clown, facteur, fée..
– boîte éléments du visage : bouche, nez, yeux, menton, oreilles, cou, cheveux, front, fossettes, joues…
– boîte couleurs : rouge, roux, brun, doré, vert, bleu, noir, rose, blanc,
gris …
– boîte forme/taille/qualité (adjectifs) : ébouriffé, énorme, soyeux, mince, sale, brillant, pointu, bavard, rond, ovale,
– boîte verbes : ressembler, briller, parler, amuser, rire, gigoter, fermer, froncer…
– des étiquettes cartonnées sur lesquelles sont collées les mots
– une feuille blanche, une feuille de brouillon
– observations :
– prévoir autant d’étiquettes que d’élèves et même quelques unes en plus
– prévoir assez d’étiquettes pour que chaque élève puisse en tirer 1 personnage par élève, 4 différentes pour éléments du visage, couleurs, forme, qualité…, 2 différentes pour verbes
– certains mots peuvent être recopiés 2 fois
– présentation de l’activité, consigne :
– « J’ai préparé des boîtes de mots, je vais passer près de vous et vous prendrez dans chacune de ces boîtes le nombre de mots que je vous dirai  »
– « Sur ces étiquettes des mots sont écrits vous les lirez et vous les recopier sur la feuille blanche  »
– les élèves ont alors à leur disposition un bagage de 15 mots à peu près, certains mots devront être expliqués et mis en relation avec des synonymes
– Ecriture des textes, consigne :
– « En vous servant de ces 15 mots vous allez écrire, faire le portrait du personnage que vous avez tiré au sort. Vous ferez le travail sur la feuille de brouillon
– l’adulte passe aider les élèves en difficulté en premier pour aider à la mise en mots qui sera le support du texte écrit : faire visualiser le personnage tiré au sort, comment il peut être (imagination, image mentale), comment intégrer les mots tirés, faire des comparaisons…..
– faire une synthèse de cette mise en mots
– l’adulte passe ensuite observer les différents groupes pour procéder de la même façon : relance, questionnement, comparaison, utilisation du capital mots
– mise en commun (possibilité de mise en œuvre en différé sur plusieurs jours) :
– chaque groupe présente les mots tirés au sort : l’adulte écrit les mots au tableau
– un élève fait une lecture de la production ou l’adulte fait une lecture de la production
– des lectures successives pourront générer des échanges, des remarques, des appréciations qui serviront à la réécriture de la production
– Mise en valeur des productions :
– Les textes pourront être :
– recopiés, tapés à l’ordinateur sous une forme originale et valorisante
– reliés pour constituer un livret
– affichés dans la classe
– mise en lien avec les portraits dessinés
Phase 3 : Histoire des arts, cf.Histoire des arts, l’image, le portrait
• compétences du socle visées cycle 2 début de cycle 3 :
• exprimer ce que l’on perçoit
• acquérir des avoirs et des techniques spécifiques
• découvrir les richesses de la créativité artistique
• éveiller la curiosité pour les chefs d’oeuvre
â–º permettre aux élèves de construire une ou des représentations de ce qu’est un portrait à travers différentes œuvres d’art
â–º observer, comparer et comprendre des techniques
â–º produire à leur tour
– matériel :
– différents portraits réalisés par différents peintres de différents courants artistiques : type figuratif, type abstrait : Renoir, Monet, Picasso, Klee, Modigliani…)
– présenter les portraits type figuratif en premier : mettre en mots, décrire
– présenter par la suite les portraits abstraits
– utiliser la démarche proposée dans « Histoire des arts, image, portrait : analyse d’une image  »
– produire : « à la manière de …  »
– ouvrages :
– TDC « L’ogre en littérature  » : le géant de Zéralda  » posters n°791 mars 2005
– TDC « L’autoportrait  » n° 853 1er avril 2003
– TDC « De Bonaparte à Napoléon  » poster n° 722
– TDC « Réalité ou point de vue ; le reportage  » photos n° 771
Phase 4 : travail sur l’ombre
– cf. document « l’ombre  »
– proposition de travail sur « l’ombre chinoise  »
– ouvrage de référence « De la photographie aux arts plastiques, 64 fiches d’activités  », Pierre –Jérôme Jehel Alain Saey, Retz
– activités en liaison avec la lumière et l’ombre à partir de la photographie : « cache-cache  » p 44, « ombre portée  »p 46, « ombres chinoises  »p 48, « fantôme de lumière  » p 50, « portrait diabolique  » p 52, « entrer dans l’image  »p 54, « clair obscur  »p 59, « cache lumière  » p 60
– site inspection académique de l’Yonne, dispositif Ecole et Cinéma, fil rouge 2010, dossier « Ombres et lumières  »
Phase 5 :Mise en réseau :
• Compétences du socle commun cycle 2 :
â–º comparer un texte entendu ou lu avec un ou des textes connus (thèmes, personnages, événements, fins)
– différentes versions du « Petit chaperon rouge  »
– « Melle sauve qui peut  »P. Corentin
– « Le petit chaperon vert  »G.Solotareff, Nadja
– « Le petit chapeau rond rouge  » G. De Pennart
– « John Chatterton détective  » Yvan Pommaux
– « Petit Lapin Rouge  » Rascal, C.K Dubois
– « Dans la forêt profonde  » A. Browne, Kaleïdoscope
– « Quel cafouillage  » G.Rodari, A. Sanna, Kaleïdoscope
– rechercher les similitudes et les différences au niveau :
– du schéma narratif
– des personnages : psychologie des personnages
– les lieux : l’habitat de la grand-mère
– les outils : le panier, la galette……..
– comparaison des albums pour enrichir l’énoncé, apporter du vocabulaire précis en partant des différences et des similitudes : ex : « Dans cette histoire la grand- mère habite dans … et celle-ci comment s’appelle l’habitation de la grand- mère ….  », « dans cette histoire quel est le contenu du panier du petit chaperon rouge….  » ainsi de suite : nommer avec précision les différents éléments repérés
– quel est le livre où le loup fait le plus peur ? : faire repérer des indices dans le livre en question, indices pris dans l’illustration ou dans le texte ou les deux, les élèves doivent alors justifier et argumenter
– faire repérer la symbolique des histoires
– faire remplir un tableau document « tableau comparatif des histoires du petit chaperon rouge  »
Florence Breuneval, CPC, 3e circonscription, Gennevilliers
Documents joints
la nuit du visiteur - Word - 81.5 ko