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Pour aller plus loin

Publication : par Magali MORGADO- CPC

Pour aller plus loinLivres :

  • « Â Les croix en feu  » Pierre Pelot
    1865, dans le Sud des Etats-Unis.
    Scébanja, un ancien esclave, revient dans son village. Maintenant que l’esclavage a été aboli, il a un rêve. Retrouvé son ami blanc Steve et, ensemble, cultiver leur terre. Steve, d’abord surpris, accepte la proposition de Scébanja, qui a pu faire des économies lors de son séjour dans le Nord. Ils bâtissent leur rêve ensemble.
    Mais les lois ne changent pas les mentalités : les hommes blancs ne considèrent pas les noirs comme des hommes. Le Ku Klux Klan va briser leurs espoirs...
    Ecrit en 1966, ce livre n’a pas pris une ride. Il décrit précisément l’histoire du Sud des Etats-Unis, où la Guerre de Sécession n’a laissé que de l’amertume.
    Il n’y a cependant pas de manichéisme. Qu’elles soient noires ou blanches, les victimes sont essentiellement les pauvres, qui ne peuvent cultiver leur propre terre. Quant au Klan, il est montré pour ce qu’il est : des hommes lâches aux agissements violents et meurtriers. Une scène est particulièrement sensible, du fait de sa dureté et de son réalisme.
    Quant à la fin, elle ne règle pas tout mais laisse place à l’espoir.

    Les croix en feu / Pierre Pelot. - L’Atalante jeunesse, 2008. - (Le Maedre

  • « Â Les larmes noires de Mary Luther  » Anna Jean Mayhew
    Août 1954, Caroline du Nord. Juby Watts, 13 ans, part en vacances sans son père, resté travailler dans son entreprise de menuiserie. Destination : la Floride. C’est Paula, mère distante et fumeuse invétérée, qui conduit la Packard familiale. Stell, la sœur aînée de Juby, trépigne à l’idée de prendre le volant pour la première fois. Parquée à l’arrière avec les enfants, la bonne noire, Mary, ne participe pas aux conversations qui vont bon train dans l’habitacle de la voiture. D’aussi loin que Juby se souvienne, Mary a toujours été là pour lui prodiguer amour et réconfort. Wickens (Georgie), Pensacola (Floride), Opelika (Alabama)... Ce long périple amène la famille à traverser de nombreux états sudistes où la ségrégation fait rage. Juby découvre avec étonnement les panneaux aux abords des villes, rappelant que les noirs et les blancs ne sauraient être égaux. Un racisme qui fait écho à sa propre histoire, à son père, Bill, un homme violent qui pense que les noirs ne méritent pas de droits civiques, et à Mary, qui supporte les brimades sans mot dire. À mesure que la voiture s’enfonce toujours plus loin dans le Sud, la tension, palpable, libère dans son sillage un écheveau de haine et d’intolérance... jusqu’à ce que le drame éclate. Un drame dont Juby ne sortira pas indemne. Porté par des dialogues puissants, Les larmes noires de Mary Luther aborde avec un charme indéniable l’ambiguïté des liens qui unissaient les familles blanches à ces femmes de couleur qui élevaient leurs enfants. À travers le regard plein de candeur d’une adolescente, c’est tout une époque honteuse de l’Histoire américaine qui se rejoue. Un voyage initiatique cruel, sur la fin de l’innocence.
  • « Â Sweet sixteen  » Annelise Heurtier

Rentrée 1957. Le plus prestigieux lycée de l’Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs. Ils sont neuf à tenter l’aventure. Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher.

  • « Â Â La couleur des sentiments  » Kathryn Stockett

    Nous sommes dans le Mississippi, dans les années soixante. Rosa Parks a déjà refusé de céder sa place à un blanc dans le bus, mais le combat de la communauté noire est loin d’être gagné. La preuve en est que, dans la petite ville de Jackson, les maîtresses blanches s’ennuient tellement que l’une d’elles propose une loi concernant les toilettes des bonnes.« Â C’est un projet qui vise à rendre obligatoire la présence de toilettes séparées à l’usage des domestiques de couleur dans toute maison occupée par des blancs  » puisque, comme vous le savez, « Â 99% des maladies des noirs sont transmises par l’urine  ». Ahurissant ? Et bien lisez ce livre. Tantôt drôle, tantôt émouvant, ce roman à trois voix nous entraîne dans le quotidien de deux domestiques noires. Aibileen, 53 ans, a passé sa vie à s’occuper de l’intérieur et des enfants de femmes blanches. Elle travaille actuellement chez Miss Leeflot, incapable de donner de l’amour à sa fille. Sa meilleure amie, Minny est une grande gueule mais si bonne cuisinière. Difficile de garder une place dans ces conditions…. Et la troisième voix ? Là aussi, une femme au caractère bien trempé. Miss Skeeter vient de finir ses études. Sa mère ne souhaite qu’une chose pour elle : un bon mariage ; mais celle-ci a un tout autre rêve : devenir journaliste. Vous l’avez compris, cette dernière est blanche. Elevée par une bonne noire qui a mystérieusement disparue, Eugénia s’interroge sur la condition des bonnes et le rapport entre les familles blanches et leurs domestiques…Un vrai sujet de livre si elles acceptent de témoigner. Une relation particulière s’installe peu à peu entre les trois femmes, des liens forts quelquefois violents, mais trois femmes qui convoitent le même but : la lutte pour le droit au respect et à l’égalité.L’auteur, qui a aussi été élevée par une femme noire dans le Mississippi, nous montre à chaque ligne la force et la vigueur de ces femmes. Mais attention, Kathryn Stockett ne supporte pas qu’une autre personne qu’elle critique le Mississippi ! États-Unis, Noirs, racisme, Roman américain

  • « Â L’arbre aux fruits amers  » I Wlodarczyk

James Cameron est un jeune adolescent noir. Il vit dans cette Amérique profonde et sudiste des années 30, où la ségrégation bat toujours son plein. La haine entre blancs et noirs est tenace, ancrée, quotidienne. James se laisse embarquer dans un braquage, mais il quitte les lieux très vite, submergé par la honte de son geste. Trop tard. Sam et sa bande du Ku Klux Klan sont là . Ils ont tout vu et prennent les jeunes blacks en chasse. Pas de procès, pas de défense, le lynchage est la seule solution pour les agités en costumes blancs, escortés par toute la ville. Alors que ses deux camarades périssent la corde au cou, James est sauvé in extremis par une voix qui crie son innocence. Aidé par le shérif, père effondré de Sam, James va reprendre espoir et retrouver les couleurs de la vie...Les évènements qui ont inspiré la plume d’Isabelle Wlodarczyk sont bien réels. Avant elle le poète Abel Meeropol en a tiré un poème Strange Fruit (Fruit amer) en 1937, repris par la grande chanteuse afro-américaine Billie Holiday. L’auteure parle avec passion de cette époque violente où la haine est autant un moyen d’expression que de communication. Mais elle évoque aussi ces amours maternels et paternels ébranlés par des réactions hors normes. Un monde bicolore que rien ne semble pouvoir rassembler. A l’image de ces pièces qu’on avance sur l’échiquier pour mieux gagner, pour mieux, aussi, apprendre à se respecter. Et finalement tenter par l’intelligence, la main tendue, de brouiller les frontières et s’ouvrir à l’autre si différent, si semblable. Un roman bouillonnant, nécessaire, puissant ! A lire dès 13 ans.Oskar éditeur. 121 pages. 9,95 euros. 

Films

  • « Â La couleur des sentiments  » Tate Taylor, 2011
    Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement...
  • « Â Â Le plus beau des combats  » Boaz Yakin, 2001
    En 1971, dans la petite ville d’Alexandria, en Virginie, la population noire se retrouve intégrée au sein du lycée T.C. Williams jusque-là réservé aux Blancs. Mais les oppositions sont violentes.
    Dans une situation instable qui menace de dégénérer à tout moment, Herman Boone (Denzel Washington), un Noir, est nommé entraîneur principal de l’équipe des Titans. A ce poste, il devient le supérieur de Bill Yoast (Will Patton), un Blanc, un prédécesseur renommé.
    Malgré tout ce qui les oppose, Boone et Yoast apprennent à travailler ensemble et découvrent qu’ils ont davantage en commun que le seul amour du football. Tous deux partagent intégrité, sens de l’honneur et une solide éthique de travail.
    Bien qu’ayant des origines radicalement différentes, ils parviennent à transformer un groupe de jeunes gens haineux, divisés et incapables de se concentrer en une équipe soudée, volontaire et dynamique. Au-delà des matches et des victoires, ce sont les préjugés et l’intolérance que les deux hommes combattent.
  • « Â Dans la chaleur de la nuit  » Norman Jewison, 1967

Dans une petite ville du Mississippi, un crime vient d’être commis. L’adjoint du shérif arrête un inconnu assis dans le hall de la gare. Il est directement accusé du meurtre : il est Noir et a beaucoup d’argent sur lui. Après vérification de son identité, il s’avère que cet homme est Virgil Tibbs, un policier, membre de la brigade criminelle de Philadelphie. Il est alors relâché sans un mot d’excuse.Son supérieur lui ordonne alors de rester à Sparta et de collaborer avec le shérif Gillepsie pour retrouver le meurtrier en question. Tibbs est hostile à cette idée, car il sait que les habitants de la ville se montrent méfiants à son égard. Mais il accepte et commence son enquête.

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  • « Â Devine qui vient dîner ce soir  » Stanley Kramer, 1968

Joey Drayton, fille d’un couple de bourgeois, décide de présenter son fiancé, un jeune médecin, à ses parents lors d’un dîner. Mais le fameux soir, qu’elle n’est pas leur surprise en constatant que le futur mari de Joey est noir. Ce que la jeune fille avait omis de leur signaler

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  • « Â Mississippi burning  » Alan Parker, 1989

En 1964, trois militants pour les droits civiques des noirs disparaissent mystérieusement. Ce sont deux agents du FBI qui sont chargés de l’affaire. Très vite, les questionnements et les méthodes d’intimidation d’Alan Ward et de Rupert Anderson dérangent, en particulier le Klu Klux Klan

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Documents joints

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