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Madame le lapin blanc

Publication : par Magali MORGADO- CPC

« Â Madame le lapin blanc  » Gilles Bachelet, Seuil

Pourquoi le Lapin Blanc d’Alice au Pays des Merveilles est-il toujours en retard ? Que fait-il en dehors de ses heures de service au palais de la Reine de Coeur ? Est-il marié ? A-t-il des enfants ? À travers le journal de Madame le Lapin Blanc, son épouse, vous allez pénétrer dans l’intimité de sa petite famille, faire connaissance avec sa progéniture et découvrir la face cachée d’un pays où l’on ne trouve pas que des merveilles...
Tout le monde connaît le Lapin Blanc d’Alice au Pays des Merveilles... Mais que sait-on vraiment de lui ? Pourquoi est-il toujours en retard ? Que fait-il en dehors de ses heures de service au palais de la Reine de Coeur ? Est-il marié ? A-t-il des enfants ?
À travers le journal de Mme le Lapin Blanc, son épouse et mère au foyer débordée, vous allez pénétrer dans l’intimité de sa famille (très nombreuse !), faire connaissance avec sa progéniture et découvrir la face cachée d’un pays qui n’est pas toujours merveilleux pour tout le monde !

Un trésor de détails loufoques et de clins d’oeil amusés au célèbre conte de Lewis Carroll : l’humour de Gilles Bachelet nous enchante une fois de plus !

Gilles Bachelet est illustrateur pour la presse, l’édition et la publicité. Depuis quelques années, il enseigne l’illustration et les techniques d’édition à l’École Supérieure d’Art de Cambrai.
Gilles Bachelet est un auteur phare du Seuil jeunesse avec déjà sept titres au catalogue. Son album Mon chat le plus bête du monde (2004) est un best-seller.Afficher plus

Démarche générale proposée

  • Lectures successives de différents passages, soit par les élèves soit par l’adulte en lecture semi-entendue
  • Les lectures, soit silencieuses, soit à voix haute par les élèves ou par l’adulte (lecture semi-entendue), sont accompagnées d’explication de mots inconnus ou difficiles
  • Pour certains mots et certains élèves il sera nécessaire de découper les mots en syllabes afin de repérer des phonèmes complexes, classer des mots de sens voisin en repérant les variations d’intensité (ex. bon, délicieux, succulent),définir un mot connu en utilisant un terme générique adéquat et en y ajoutant les précisions spécifiques à l’objet défini, repérer les familles de mots, regrouper des mots selon leur radical,regrouper des mots selon le sens de leur préfixe et connaître ce sens, en particulier celui des principaux préfixes exprimant des idées de lieu ou de mouvement, regrouper des mots selon le sens de leur suffixe et connaître ce sens, pour un mot donné, fournir un ou plusieurs mots de la même famille en vérifiant qu’il(s) existe(nt).
  • relecture, mise en contexte du mot afin d’aboutir à la compréhension
  • La compréhension se fait par
  • un questionnement guidé par l’adulte avec recherche et visualisation des éléments permettant de répondre dans le texte
  • des fiches identité personnages à compléter
  • des tableaux concernant les personnages, les lieux à compléter
    → tous ces documents aident à percevoir plus finement certains éléments du texte
  • les questionnaires et les supports écrits proposés peuvent être aménagés suivant les compétences des élèves
  • rôle de l’enseignant :
  • il lance les recherches à partir des questionnaires et des supports proposés
  • il observe les élèves et les traces laissées en cours de recherche pour questionner par rapport à ces traces lors des phases de synthèse
    →ce questionnement demandera aux élèves d’argumenter, d’expliquer tel choix par rapport à un autre, de formuler à l’oral une possible réponse
  • il relance la réflexion pour amener les élèves à une compréhension plus fine du texte
  • il observe et note par écrit si nécessaire les éléments proposés par les élèves qui pourront être repris lors de la phase de synthèse
  • il formalise et organise puis il aide à formaliser et à organiser une trace écrite collective qui permettra aux élèves de garder une mémoire de l’activité
  • démarche de repérage visuel : souligner les éléments du texte pour repérer les indices permettant de répondre à la question, à la problématique ciblée dans le guidage pour cela une feuille plastifiée est directement posée sur les pages du livre et permet ainsi de souligner les éléments du texte avec un feutre véléda
  • mise en commun des recherches avec validation après concertation, discussion et argumentation puis trace écrite collective sur l’affichage texte retapé et agrandi au tableau
  • la lecture semi- entendue :
  • la lecture du texte est faite par l’adulte, les élèves ont le texte sous les yeux et peuvent suivre
  • le questionnaire, les différents documents à compléter (fiche d’identité, tableau…) sont présentés avant la lecture orale par l’adulte au tableau ou projetés par vidéo- projecteur
  • la démarche de repérage des éléments dans le texte est la même que pour la lecture silencieuse, les pages du livre sont recouvertes d’une feuille plastique et les éléments sont soulignés de couleurs différentes
  • mise en commun identique à la démarche de la lecture silencieuse
  • lecture d’approfondissement de certains passages spécifiques afin d’aborder :
  • l’implicite du texte
  • la psychologie des personnages et le lien avec l’histoire
  • la maîtrise de la langue
  • la production d’écrit
  • l’Histoire des arts
  • les arts visuels
  • la découverte du monde
  • faire un résumé de ce passage : Le résumé
     pour la première fois, démarche proposée :- un résumé : un texte court qui présente les idées principales, les événements principaux du texte lu, entamer une discussion et un questionnement à propos du résumé :exemple :- « Â doit-on reprendre, recopier des phrases du texte ?  » pas forcément : on peut traduire une idée du texte avec ses propres mots - « Â faut-il donner tous les détails ?  » si le texte est court et présente les idées principales, non- « Â A quoi sert le résumé ?  » à repenser au texte et à en garder les idées principales, à travailler la mémoire de la chronologie de l’histoire sans avoir à mémoriser toute l’histoire- les élèves par binôme font un résumé sur une petite feuille de papier (donner une petite feuille pour inciter les élèves à être concis)- les binômes se mettent par deux et se communiquent leur résumé :- comparaison des idées conservées, quel vocabulaire a été utilisé, quelles expressions- les 4 élèves se mettent d’accord et écrivent alors leur résumé sur une grande feuille de papier canson qui sera affichée au tableau- comparaison des différentes productions, discussion, validation ou non en fonction des éléments qui ont été abordés lors de la discussion et du questionnement avant la production- écriture collective d’un résumé de classe qui sera écrit sur une affiche- affiche mémoire : afficher le résumé et le titre dans la classe- faire lire le résumé avant la lecture de chaque nouveau passage pour remettre en mémoire les lectures passées, les idées→ aide aux élèves en difficulté :
  • la lecture du résumé est alors mise en place systématiquement
  • lors des séances de lecture silencieuse ou semi-entendue les élèves en difficulté auront une attention particulière de l’adulte qui les sollicite en premier afin de les faire entrer dans la compréhension du texte, de répondre à leurs besoins spécifiques, d’observer et de noter des éléments qui pourront être repris lors de la phase de synthèse commune
  • ces élèves seront alors préparés à prendre la parole devant le grand groupe lors d’une mise en voix de possibles réponses
  • les questionnaires et les supports écrits proposés peuvent être aménagés suivant les compétences des élèves
  • rôle de l’enseignant : idem que plus haut
  • des regroupements de discussion pour :
  • parler du livre
  • échanger sur une expression, un passage, des hypothèses
  • argumenter, débattre, défendre son point de vue et en changer si nécessaire

Découpage proposé :

  • découverte de la couverture et de la 4e de couverture : prélever des indices, faire des hypothèses, créer un univers de référence
  • lecture de versions d’ « Â Alice au pays des merveilles  »Â : connaître l’univers de référence de l’histoire pour mieux comprendre le récit et l’humour qui en découle
  • Découverte page de garde, découverte de la famille, dédicace, p 1à 3 : entrée progressive dans le récit
  • Découverte des enfants : Béatrix, page 4 à 7
  • Découverte des enfants : les jumeaux, Betty page 8 à 11
  • Découverte des enfants Eliot, Emily page 12 à 13
  • Découverte des éléments liés à Â« Â Alice au pays des merveilles  » page 14 à 17 : le chat, la jeune fille
  • Monsieur Le Lapin Blanc page 18 à 25 : découverte du problème de Madame Le Lapin Blanc
  • fin du récit : épilogue page 26 à 30

Phase 1 : découverte de la couverture et de la 4e de couvertureMatériel :

  • un livre pour deux
  • écriture des hypothèses au tableau ou sur une affiche mémoire

â–º prélever des indicesâ–º faire des hypothèsesâ–º créer un univers de référence

  • observation de la couverture :
  • illustration : questionnement possible :
  • « Â qui voyons-nous ?  »Â : les personnages
  • « Â quelles relations possibles entre ces personnages ?  »
  • « Â qui peuvent-ils être par rapport au titre ?  »Â : faire des hypothèses
  • observer les attitudes, le regard des personnages, les vêtements des personnages : faire des hypothèses sur leurs sentiments, l’époque de l’histoire par rapport à notre époque
  • retour sur l’illustration : observation de la vitrine : « Â que contient-elle ?  »
  • « Â ces éléments font-ils penser à quelque chose, une histoire ?  » si aucun élève ne soulève la possibilité de « Â Alice au pays des merveilles  » ne rien dévoiler attendre la suite de la séance
  • prendre la précaution de noter les hypothèses par écrit au tableau ou sur une affiche mémoire
  • 4e de couverture :
  • lecture du texte :
  • qu’apprenons-nous ?
    → le livre s’inspire d’ « Â Alice au pays des merveilles  »â†’ il nous raconte la vie du lapin Blanc, personnage d’ « Â Alice au pays des merveilles  » et de sa famille « Â à travers le journal de Madame le Lapin Blanc  », femme de Monsieur le Lapin Blanc
  • revenir sur les hypothèses écrites au tableau, les relire, les valider, ou les barrer
  • « Â de quel journal est-il question ?  » amener la notion de journal intime écrit au jour le jour par une personne et non la notion de journal quotidien vendu dans une boutique
  • observer l’illustration : « Â que voit-on ?  »Â : un coeur sur un gilet jaune à rayures
  • retour sur « Â Alice au pays des merveilles  »Â : qui connaît l’histoire ?
  • qui connaît l’auteur ?
    â–º vérifier les connaissances des élèves

Phase 2 : connaître l’histoire d’ « Alice au pays de merveilles  »Matériel :

  • différentes versions d’ « Â Alice au pays des merveilles  »
  • fiche de recherche
     ► connaître l’univers de référence de l’histoire pour mieux comprendre le récit et l’humour qui en découleâ–º Lecture de différentes versions de l’histoire

Propositions d’ouvrages :



Alice racontée aux petits enfants

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Auteur : Lewis Carroll
Illustrateur : Chiara Carrer
Traducteur : Henri Parisot
Editeur : La Joie de Lire
Novembre 2006 - 20 euros
Album à partir de 7 ans
Ce livre fait partie de la sélection de Ricochet
Thèmes : Conte, Rêve, Aventure, Contes, légendes, merveilleux

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L’avis de Ricochet

Alice, le chef-d’œuvre de Lewis Carroll, a depuis longtemps inspiré de nombreux illustrateurs. On connaissait les versions d’Anthony Browne, de Nicole Claveloux ou de Anne Herbauts. C’est désormais Chiara Carrer (dont nous suivons le travail depuis longtemps) qui, après le Petit Chaperon rouge, propose sa vision personnelle du célèbre récit de Lewis Carroll. Et autant dire que Chiara Carrer se joue ici des conventions, ou tout au moins les réinterprète. On pourrait croire que l’illustratrice italienne a longtemps regardé les dessins de John Tenniel, pour en déceler toute l’ironie et le décalage graphique. Au fil des pages, des dessins en noir et blanc, parfois comme un chemin de fer (versus Walt Disney), parfois coupés de la tête au pied (versus les premières images d’Alice). Mais Chiara Carrer n’en reste pas là  : aux dessins crayonnés répond une composition toute personnelle, alliant là des objets (une maison, des panneaux signalétiques ou un évantail) et des dessins acidulés comme tirés de sa collection intime. On aura ici à cœur de relire cette version d’Alice sous un autre regard où la peur répond à l’ironie, où la parodie et les jeux de mots sont toujours présents. On aimera également les choix de l’éditeur, tant dans la reprise de la belle traduction d’Henri Parisot, que dans la composition alléchante de l’ensemble. Un Alice à découvrir.|



Alice au pays des Merveilles

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Auteur : Lewis Carroll
Illustrateur : Rose Poupelain
Traducteur : Henri Bué
Editeur : Gründ
Collection : Lectures de toujours
Septembre 2012 - 9.95 Euros
Conte à partir de 10 ans
ISBN : 9782324003547
Thèmes : Conte classique, Imagination/Fabulation, Aventure

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Brève présentation par l’éditeur

Alice s’ennuie auprès de sa soeur qui lit un livre « sans images, ni dialogues  » tandis qu’elle ne fait rien. « À quoi bon un livre sans images, ni dialogues ?  » se demande Alice. Mais voilà qu’un lapin blanc aux yeux roses vêtu d’une redingote rouge passe près d’elle en courant. Cela ne l’étonne pas le moins du monde. Pourtant, lorsqu’elle le voit sortir une montre de sa poche et s’écrier : « Je suis en retard ! En retard ! En retard ! », elle se dit que décidément ce lapin a quelque chose de spécial. En entrant derrière lui dans son terrier, elle fait une chute presque interminable qui l’emmène dans un monde aux antipodes du sien.|

« Â Alice au pays des merveilles  » L Caroll, illustrations A Browne

Casterman m’a proposé d’illustrer « un grand classique  ». J’ai répondu : Alice ! Je connaissais peu la littérature de Lewis Carroll, mais son monde de folle logique me fascinait. J’ai pensé que repartir du texte original (anglais) me permettrait de rentrer beaucoup plus loin dans son monde que d’illustrer une interprétation (il est presque impossible de traduire Alice, ou plutôt mille traductions sont possibles). Comme toujours, je n’ai pu m’empêcher d’associer texte et image, et passer par l’écriture m’a permis d’aller encore plus loin dans les images. De connivence avec ma sœur, nous avons donc réécrit le monde d’Alice avec notre monde, nos images, nos jeux de mots et le trésor des expressions de la langue française. Nous avons découvert ce fameux professeur Dodgson, alias Lewis Carroll, qui, partant d’anecdotes de sa vie et de son époque à Oxford, a construit un monde universel et intemporel, un théâtre fou, si absurdement logique... et tellement british !†– Anne Herbauts. Un grand classique dépoussiéré : tant cette traduction nouvelle que les illustrations permettront une lecture nouvelle d’Alice, façon Anne Herbauts.

Cette magnifique édition d’Alice anciennement éditée chez Grasset et Fasquelle en 1974 est désormais épuisée, il s’agit désormais d’un ouvrage de collection, alors si vous en possédez un, conservez-le précieusement.Les illustrations signées Nicole Claveloux sont d’une finesse et d’un détail tout à fait splendides. Une partie des œuvres sont en bichromie, et certains sont en couleurs chatoyantes. Le noir n’est guère utilisé : le texte est en marron foncé, et les illustrations sont des nuances de marron. Les dessins, de type surréaliste, servent magnifiquement l’œuvre, Nicole Claveloux a su brillamment mettre son art au service du texte, captant tout l’onirisme du roman, mais aussi toute sa bizarrerie. 

  • fiche recherche
Personnagesnomgentilméchantbizarreinquiétant
Lieux
Le problèmeLes problèmes
Résumé de l’histoire
Votre impression sur cette histoire

Gestion du groupe classe :

  • élève par groupe de 4 ou 5 élèves
  • chaque groupe découvre sa version par l’entrée qui lui convient texte ou illustration, les deux,puis remplit la fiche recherche
  • l’enseignant passe de groupe en groupe pour observer les recherches questionner, relancer
  • commence par prendre en charge les élèves les plus en difficulté pour procéder par une lecture orale de certains passages, ces élèves peuvent avoir à leur disposition une des versions la plus facile
  • synthèse collective des recherches pour déterminer :
  • « Â qui ?  » les personnages principaux, secondaires
    â–º catégoriser les personnagesâ–º percevoir les personnages fantastiques
  • « Â où ?  » : déterminer le lieu/ les lieux et leur spécificité
    â–º percevoir l’univers du fantastique
  • « Â quelle est la problématique ?  » et « Â les péripéties  »Â ? : Alice est-elle dans un monde qui existe ?
  • « Â quelles sont vos impressions ?  »
  • résumé de l’histoire
  • tous ces éléments seront notés par écrit dans un tableau récapitulatif
  • découverte du film « Â Alice au pays des merveilles  » Norman McLeod, disponible en DVD
    â–º liaison Histoire des arts, arts visuels le cinéma ( projet découverte d’ « Â Alice au pays des merveilles « Â cinéma, différentes versions MCLeod et Tim Burton, complémentarité des deux versions, comparaison des deux versionsAlice au Pays des Merveilles, un récit qui a inspiré tant d’œuvres, notamment au cinéma. Si pour beaucoup l’adaptation du texte de Lewis Carroll est d’abord celle de Walt Disney, dans les années 1950, ce ne fut ni la première, ni la dernière comme en a malheureusement témoigné la version de Tim Burton sortie en début d’année. Bien des années avant cette remise au goût du jour, Norman McLeod sortait sa vision : son Alice au Pays des Merveilles est sorti en 1933 et c’était déjà à l’époque une version très moderne, avec multiples effets spéciaux. Ces derniers ont aujourd’hui un charme désuet, mais le film vaut surtout par l’influence qu’il a pu avoir sur l’imaginaire collectif entourant Alice.

    Alice au Pays des Merveilles version 1933 mêle en fait les deux récits de Lewis Carroll. Si la postérité retient surtout le premier opus et notamment son titre, le Britannique avait aussi écrit une suite nommée De l’autre côté du miroir. McLeod choisit de commencer son film avec ce dernier : Alice, 12 ans et quatre mois, s’ennuie ferme alors qu’on l’interdit de sortir sous la neige. Rester auprès du feu avec sa surveillante pour coudre ne l’enchante guère et elle tourne en rond, littéralement. Profitant du départ de la surveillance adulte, elle monte sur la cheminée et pousse le miroir tout en imaginant la maison de l’autre côté, une maison qui serait identique à la sienne, mais inversée. Là voilà qui passe de l’autre côté du miroir et découvre un monde effectivement inversé, où les portes s’ouvrent du bas vers le haut et où on peut regarder une photo de l’arrière. C’est aussi un monde étrange où les horloges parlent et disent n’importe quoi et où les pièces d’un échiquier sont vivantes. Alors que l’histoire semblait donc clairement s’orienter du côté du miroir, l’histoire traditionnelle d’Alice reprend vite ses droits. La jeune fille suit un lapin dans le jardin, tombe dans le trou et se retrouve dans la fameuse pièce avec la petite porte. Dès lors, tous les évènements bien connus sont exploités par le film, le chapelier fou et son thé permanent, la reine rouge qui veut décapiter tout le monde et joue au cricket avec des Flamands roses, la chenille qui fume un narguilé, le mystérieux chat fantôme, etc.Il est assez fascinant de constater que l’histoire d’Alice se répète sans vrais ajouts d’une adaptation à l’autre. Certes, l’histoire est toujours la même, celle de Carroll. Mais enfin, le récit fantastique était suffisamment riche pour permettre des adaptations différentes et on s’aperçoit vite qu’elles sont toutes très proches. Le cru 1933 de Alice au Pays des Merveilles donne un peu l’impression de voir les fondements d’un mythe qui sera ensuite décliné, mais jamais vraiment renouvelé1. La scène de la chute dans le trou et de la petite pièce reprendre ainsi à s’y méprendre à leurs équivalents chez Disney ou même chez Burton. À tel point que l’on peut avoir le sentiment d’assister à une énième redite un brin lassante, ce qui n’est pas juste si l’on pense à la chronologie. L’inspiration est forte, au point qu’une séquence entière a été simplement dupliquée dans le film d’animation de Walt Disney : le film de McLeod contient une séquence animée pour raconter l’histoire cruelle des huitres et la séquence est identique, la couleur exceptée, à ce que fera Walt Disney une vingtaine d’années plus tard. Une manière de signaler l’inspiration principale pour les studios d’animation ?

    Comme chez Walt Disney, le message de Lewis Carroll est édulcoré par le Alice au Pays des Merveilles de McLeod. Le texte original s’adressait aux enfants pour proposer un message bien éloigné du puritanisme anglican, offrant à ceux qui savaient lire entre les lignes une célébration de la drogue en bonne et due forme. Rien de tel ici : les substances avalées par Alice sont toujours inoffensives (même quand il s’agit d’un champignon), tandis que la fumée de la chenille, par exemple, n’a aucune utilité concrète. De manière générale, le film propose un traitement premier degré assez surprenant pour nos yeux modernes habitués aux films à plusieurs niveaux. Aucun second degré perceptible ici, on suit une petite fille modèle dans ce pays merveilleux et on le découvre avec ses yeux et ses yeux seulement. Alice s’émerveille souvent, s’étonne de temps en temps, a parfois peur… mais cela ne va jamais bien loin. Encore enfant, elle accepte largement ce qu’elle voit et tout le côté roman initiatique a totalement disparu : quand le film se termine, Alice se réveille et c’est comme s’il ne s’était rien passé. Ce premier degré est constant et donne lieu à quelques dialogues totalement absurdes et parfois involontairement comiques. On regarde l’ensemble d’un air amusé, incapables de prendre au sérieux cet univers, comme s’il ne s’agissait que d’une parodie. Le film est cependant plus noir que le dessin animé qui a suivi par exemple, et met plus l’accent sur l’absurdité des situations : on a ainsi une séquence d’anthologie avec une tortue à tête de vache qui n’arrête pas de pleurer et qui est plutôt impressionnante. Beaucoup plus, d’ailleurs, que la reine rouge habituellement grande méchante des adaptations d’Alice au Pays des Merveilles, mais traitée ici sur le mode de la bouffonnerie et de la farce.Sorti dans les années 1930, Alice au Pays des Merveilles est également techniquement amusant aujourd’hui. Pourtant, le film n’est pas totalement ridicule, loin de là . Le tournage a été fait sans doute entièrement en studio, avec de nombreux décors et toiles peintes créés pour le film, ainsi que de nombreux déguisements ou marionnettes. Tous les personnages fantastiques sont interprétés par de véritables acteurs, ce qui leur donne un côté théâtral assez plaisant. À comparer cette version à l’ancienne et la très moderne et mauvaise version de Tim Burton sortie récemment et qui faisait étalage d’une puissance technique sans borne et sans intérêt, on se dit que les effets spéciaux à outrance ne sont pas forcément une bénédiction pour le cinéma. Alors certes, le flou pour signifier les changements de taille d’Alice, c’est un peu léger, mais peu importe et cet Alice au Pays des Merveilles a clairement un charme. Cela dit, au jeu des comparaisons, on se dit aussi que la meilleure version reste peut-être, finalement, celle de Walt Disney. Peut-être est-ce le souvenir de l’enfance qui ressort, mais je trouve qu’une histoire comme celle d’Alice bénéficie bien des libertés offertes par l’animation. Tim Burton a cependant bien prouvé qu’une liberté technique totale ne suffit pas à faire une bonne adaptation de Alice au Pays des Merveilles. À choisir, je préfère encore le charme désuet de la 1933 qui a en plus le bon goût de ne pas durer trop longtemps et qui ne souffle d’aucune baisse de rythme, les différents éléments s’enchaînant à toute allure.

    L’adaptation de Alice au Pays des Merveilles par Norman McLeod est un document intéressant par son statut de film fondateur. Sa vision du récit de Lewis Carroll est celle qui s’est imposée depuis et que l’on retrouve autant dans le dessin animé de Walt Disney des années 1950 que dans la version Tim Burton de 2010. Bénéficiant d’une technique au charme désuet, le film se révèle très premier degré quant à sa vision de cet univers fantastique marqué entre les lignes par la drogue. Intéressant pour les amateurs d’Alice au Pays des Merveilles…

  • informations trouvées sur en tapant « Â Alice au pays des merveilles  » MCLeod, 1933
  • Démarche : après avoir lu les différentes versions d « Â Alice au pays des merveilles  », amener les élèves à voir le film de MC Leod correspondant à l’histoire de Lewis Carroll, puis leur proposer de voir « Â Alice au pays des merveilles « Â de Tim Burton version plus récente et plus connue, cependant cette version montre une Alice plus âgée qui retourne au pays des merveilles, il est donc indispensable de connaître l’histoire avant d’aborder la version de T Burton pour en percevoir l’implicite contenu dans certains dialogues.
    Phase 3 : découverte de la page de garde puis de la page 1 à 3Matériel :
  • un livre pour deux élèves
  • observation de l’illustration : les élèves mettent-ils en relation cette illustration et celle de la 4e de couverture le gilet avec un coeur ? font-ils des hypothèses ? lesquelles ? les noter au tableau ou sur l’affiche mémoire
  • dédicace : lecture de la dédicace, quels indices ? Lewis Carroll : réactiver les connaissances liées aux versions d’  »Alice au pays des merveilles  », faire des recherches internet sur Lewis Caroll
  • page 1 : observation de l’illustration : « Â quelle couleur ?  »Â : couleur sépia : que nous indique cette couleur ?
  • « Â qui voit-on ?  »Â : détailler les personnages et leur attitude, attitude du père équivalente à celle de la couverture, il regarde sa montre, le chat : faire percevoir la transparence du chat, personnage d’Alice le chat du Cheshire qui a la faculté d’apparaître et de disparaître toujours avec un grand sourire, faire des recherches internet sur le chat du Cheshire
  • pages 2 et 3 : observation illustration et lecture du texte : « Â quelles informations nous apporte le texte ?  »Â :
  • sur M. Le Lapin Blanc : quel genre de personnage ? pourquoi ? : mettre en relation M. Le Lapin Blanc dans l’encadrement de la fenêtre avec l’illustration de la couverture
  • « Â quelle information nous apporte l’illustration de la page ?  »Â : le cœur permet de cacher le trou fait par le fer à repasser : revenir sur les hypothèses écrites au tableau : valider ou barrer
  • regroupement, débat : quelles impressions nous donne l’illustration ? concernant Mme Le lapin Blanc, les enfants ?
  • quels mots expriment la lassitude de Mme Le lapin Blanc ?les souligner dans le texte collectif
  • par quels mots est décrit M Le Lapin Blanc ? : les souligner dans le texte collectif
  • à qui s’adresse Mme Le Lapin Blanc ? donner une réponse et la valider en soulignant dans le texte collectif
    {{}}{{}}Phase 4 : la Famille Le Lapin Blanc : les enfantsMatériel :
  • un livre pour deux élèves
  • une affiche « Â les enfants  » pour noter les informations et les garder en mémoire :informations à noter, le nom, la place dans la fratrie, les éléments liés à sa psychologie
  • exemple de tableau possible à remplir au fur et à mesure des lectures successives :

Les enfants de la famille Le Lapin Blanc

Nom de l’enfant Place dans la fratrie Les éléments liés à son caractère
{{}}
  • Béatrix  : lecture de la page 4 et 5 :
  • quelles impressions ? noter dans le tableau les informations liées à Béatrix
  • pages 6 et 7 : s’arrêter un moment sur ces deux pages afin de permettre aux élèves de découvrir tous les éléments
    â–ºrevenir en collectif sur certains éléments pour en faire percevoir l’humour ou le décalage : certains éléments nécessiteront un apport au niveau des connaissances culturelles
  • revenir sur :  5. Carotte du chef : présence d’une toque de chef cuisinier , 6. carotte à la diable, 17 carotte Eiffel, présenter une image de la Tour Eiffel, 19. carotte Yin yang, présenter le symbole dessiné, 21. Carotte Apollo, présenter une photo d’Apollo, 31. carotte les dents de la mer, 46.carotte Robinson, apporter des éléments de connaissance sur Robinson Crusoé, 47. carotte tea for two, présenter la chanson « Â Tea for Two  », la faire écouter, 56. carotte à l’australienne : faire percevoir la poche comme celle du kangourou, 62. carotte quand le chat n’est pas là Â : rappeler aux élèves le dicton, 67. carotte sauvez Willy : les élèves connaissent-ils le film, faire un rappel de récit, trouver l’affiche du film sur internet, 77. Carotta split : présenter une image de Banana Split avec les ingrédients, 79. carotte R2D2 80, présenter une photo de R2D2, rappeler dans quel film se trouve ce personnage, 83. carotte à la Brancusi, présenter une œuvre de Brancusi ressemblante, 84, carotte César, présenter une photo de la sculpture pouce de César, 85. carotte de Buren, présenter une photo des colonnes de Buren, les situer géographiquement, 86. carotte à la Vénitienne : situer Venise,parler de cette cité lacustre, expliquer les déplacements en gondole, présenter des représentations de gondoles, 88. carotte Sainte Hélène : expliquer le lien, chapeau de Napoléon exilé à sainte Hélène, 90. carotte Ile de Pâques, présenter des images de l’Île de Pâques,91. carotte à la grecque : présenter des images de l’architecture grecque, 92. carotte Louxor, présenter des images des temples égyptiens avec hiéroglyphes, 94. la carotte et le bâton : rappeler le dicton aux élèves, 96. carotte Yvette Horner : présenter des photos d’Yvette Horner , évoquer son parcours artistique, 97. carotte La flûte enchantée, présenter cet opéra aux élèves résumé de l’histoire, écoute du passage de la flûte
  • cette phase peut prendre plus ou moins de temps et peut donc être étalée sur deux séances afin d’amener les élèves à percevoir les différents éléments culturels contenus dans ces pages, il serait intéressant de scanner ces deux pages pour entourer les éléments liés à l’humour
  • activité possible de production d’écrit en binôme : écrire certaines recettes proposées :
  • le binôme choisit un plat sur les deux pages du livre
  • recherche sur internet la recette réelle correspondant
  • réécrire la recette en changeant des éléments, apporter des éléments supplémentaires, illustrer
  • mise en forme des productions avec réécriture et création du « Â Livre de recettes à la carotte de Madame Le Lapin Blanc  »
    Phase 5 : les enfants, les jumeaux, Betty pages 8 à 11Matériel : idem phase précédente
  • lecture des pages et observation des illustrations : montrer le décalage entre les propos de Mme Le Lapin Blanc et ce que nous révèlent les illustrations
  • pages 10, 11 : observer l’illustration et retrouver les personnages d’Alice au pays des merveilles reprendre alors les informations noter lors de la phase 2
  • qui est John Tenniel ?  »Â : faire des recherches sur internet, Sir John Tenniel, illustrateur d’Alice au pays des merveilles
  • noter les informations correspondant aux jumeaux et à Betty sur l’affiche « Â enfants  »
    Phase 6 : les enfants Eliot , Emily
  • même démarche que phases précédentes
  • débat, discussion : comment nous apparaissent les enfants de la famille Le lapin Blanc et Madame Le Lapin Blanc ? quelles impressions vous donne cette famille ?comment nous apparaît-elle ?
    Phase 7 : découverte des éléments liés à Alice au pays des merveilles, le chat, le jeune fille pages 14 à 17
  • lecture des pages et même démarche que phase précédente : retrouver les éléments liés à l’humour, les mettre en relation avec l’illustration : le chat jouant avec les gâteaux et ayant peur du gâteau ressemblant à un escargot parce qu’il l’a fait tomber, la chaînette autour du cou annonçant qu’il est adopté, le sourire « Â sournois  », Alice qui grandit sans cesse, mettre ce passage en relation avec le passage relatant ce phénomène dans « Â Alice au pays des merveilles  » l’adulte peut faire une lecture entendue de ce passage, observation de l’illustration pour observer les différents personnages et leur attitude
  • les élèves vont peut-être poser la question de savoir pourquoi des champignons sont pendus au plafond : leur expliquer ce système pour faire sécher les champignons afin de les conserver , mettre en relation avec l’histoire d’Alice
    Phase 8 : Monsieur Le lapin Blanc pages 18 à 25
  • rappel de ce que nous savons sur M Le Lapin Blanc : retour dans le livre sur certaines illustrations et certains passages du texte :
  • demander aux élèves de relire le livre pour retrouver les différentes pages qui nous apportent des informations sur M Le Lapin Blanc, faire un synthèse collective de ces pages ( ex. page 1 à 3 « Â Après avoir piétiné…  ») , les noter au tableau, pour chaque page les élèves questionnés annoncent les éléments liés au personnage
  • lecture des pages 18 à 25 : débat discussion :
  • « Â comment nous apparaît M Le Lapin Blanc envers sa femme et sa famille en général ?  »Â : inattentif, indifférent, ne voit rien, n’entend rien
  • « Â que souhaiterait madame Le Lapin Blanc ?  »
  • observation de l’illustration page 24 et 25 : retrouver les différents éléments liés à Alice
    Phase 9 : fin du récit épilogue de la page 26 30
  • lecture des pages 26 et 27 :
  • amener les élèves à percevoir le décalage entre les propos de Mme Le Lapin Blanc et la réalité : demander aux élèves de citer des exemples le chat, la jeune qui grandit …..ses fils
  • « Â qu’apprenons nous par le journal ?  »Â : l’anniversaire de Mme Le Lapin Blanc : débat discussion, hypothèses : que va faire M Le Lapin Blanc ? noter les hypothèses au tableau
  • lire les pages suivantes pages 28 et 29 :
  • page 29 : page sans texte, écrire un texte court pour décrire ce que fait M Le Lapin Blanc en tenant compte de ce que nous savons de sa personnalité, de son caractère
    → les élèves sont en binôme et produisent un court texte lié aux illustrations, possibilité de faire parler le personnage par des bulles
  • lecture page suivante
  • discussion, débat sur l’impression générale de ce livre
  • revenir sur la dédicace « Â Pour Mireille, dont j’ai parfois oublié l’anniversaire  »Â : « Â après avoir lu le livre pouvons nous faire des hypothèses sur Mireille ?, qui peut –être Mireille pour l’auteur ?  »Â Â »
    Phase 10 : mise en liaison avec Histoire des arts :
  • arts visuels : proposition de deux versions d’ « Â Alice au pays des merveilles  »
  • version de MC Leod 1933
  • version de Tim Burton : il est nécessaire de connaître la 1ere version ou l’histoire avant de regarder cette version car Alice a grandi et revient dans le pays des merveilles, cette version présente donc beaucoup d’implicite et de sous entendus
  • cette version sera proposée dans le cadre d’une projection au cinéma Jean Vigo de Gennevilliers
  • arts visuels et plastiques : les lithographies de Salvador Dali pour illustrer « Â Alice au pays des merveilles  »
  • partir de ces lithographies présentées sous forme de power point pour connaître Dali, sa vie son œuvre, l’Espace Dali à Paris
  • consulter le dossier pédagogique proposé par l’Espace Dali
    Espace Dali Paris11 rue Poulbot75018 Paris01 42 64 40 10info@daliparis.com

Petits et grands seront étonnés par des œuvres telles que l’ÉlÉphant Spatial, et les cÉlèbres Montres Molles, Alice au Pays des Merveilles, Roméo et Juliette ou encore le fameux Divan-Lèvres de Mae West !

Groupe d’adultes
Visite libre
Laissez votre imaginaire vous guider parmi les centaines d’œuvres exposées.
Visite guidée
Animez votre visite ! Pendant plus d’une heure, un guide vous fera découvrir toute la symbolique des œuvres de Dalà­. Visite guidée + restauration
Accompagnez la visite d’un repas. Nous vous ferons découvrir les meilleures tables de Montmartre.
Atelier Sculpture
Durée 2h
Pendant la visite de l’exposition, une conférencière vous ouvre les portes de l’univers sculpté de l’artiste.
Puis, à l’atelier, vous laisserez votre imagination guider vos mains dans l’argile pour réaliser votre propre sculpture surréaliste.
Groupe d’enfants
Organisez une sortie pour les enfants et faites-leur découvrir d’une manière pédagogique et ludique les œuvres de Salvador Dalà­ !

Visite libre
Munis d’un livret pédagogique, les enfants se laissent guider dans l’univers dalinien. Livret en option, prix en sus du droit d’entrée.
Visite guidée
Une conférencière commentera sous la forme d’un cheminement interactif la vie et les œuvres du génie catalan.Dalà­ : l’élève rebellecollège au Du lycée – durée : 1h30Dali fut un élève perturbateur et désobéissant. Il marque son temps par sa capacité à transposer sa profonde érudition dans un contexte surréaliste. Cette visite guidée, interactive et ludique, permet aux élèves de croiser plusieurs matières en faisant appel à leur culture générale.

Visite contée et dessinée
Uniquement sur réservation — de 3 à 12 ans — 30 personnes maximum par visite — durée : 1h30.
Une animatrice conte aux enfants de passionnantes et étranges histoires sur les sculptures réalisées par Dalà­. Un livret permet à chaque enfant de conserver, par le dessin, une trace de l’histoire racontée.
Visite Chantée et Mimée
Toutes sections de maternelle et CP. durée : 1h30.Dotés d’instruments, les enfants conçoivent des rythmes et des mouvements pour donner vie aux sculptures surréalistes de Salvador Dalà­. Ce parcours harmonieux mêle éveil esthétique et auditif dans le cadre d’une rencontre poétique avec l’univers de l’artiste. 

Ateliers créatifs
Uniquement sur réservation — 30 personnes maximum par visite.
Voici une approche créative des œuvres daliniennes !
Chaque atelier débute par une visite guidée d’une demi-heure et se prolonge par une heure de création artistique sur un thème à choisir parmi les suivants :

Sculpte, tu seras unique...!
Du CE2 au Lycée – durée : 1h30
...disait Gala à Salvador Dalà­. Après avoir découvert les sculptures de l’artiste telles que les montres molles ou le piano surréaliste, les élèves se rendent à l’atelier, et, à leur tour expérimentent la technique du modelage à travers l’autoportrait.

— Drôles Dalà­maux
De la maternelle au cours élémentaire — durée : 1h30.
L’Éléphant spatial, l’Unicorne… sont des sculptures conçues par Dalà­ comme un assemblage de différentes parties d’animaux. À l’atelier, chaque enfant invente un animal en s’inspirant de sa visite et recrée un environnement afin de donner vie à cette nouvelle créature !

— La Tache qui parle
De la maternelle au lycée — durée : 1h30.
Pendant la visite, les enfants observent les œuvres de Dalà­ mettant en scène des taches qui sont transformées par le génie créatif de l’artiste en personnages, animaux… A l’atelier, ils créent leurs taches à l’aide de différents outils et donnent ainsi naissance à de surprenants dessins !

— L’Astuce du Graveur
Du cours élémentaire au lycée — durée : 2h00.
Après avoir découvert les gravures réalisées par Dalà­ pour illustrer des ouvrages très connus comme Alice aux Pays des merveilles ou Don Quichotte, les enfants se rendent à l’atelier et, à leur tour, expérimentent la technique de la gravure.

— Le Surréalisme, c’est Nous !
Du cours élémentaire au lycée — durée : 1h30
En marchant dans les pas de Dalà­, les élèves apprennent comment à partir de la rencontre d’éléments disparates, l’artiste obtenait des représentations oniriques. Puis, à partir de leur propre photo et d’un cadavre exquis, ils réalisent par collage une œuvre sortie d’une rêverie dalinienne. — Molles Montres folles !Grande section et primaire – durée : 1h30
« Le temps doit être mou ou ne doit pas être !  ». Grâce à la technique de l’impression, les enfants se jouent du temps en découvrant les molles montres folles inventées par Dalà­. Au travers des couleurs et des formes issues du répertoire du maître surréaliste, la classe créée une grande horloge sous forme de fresque.

Pour plus d’informations, écrivez-nous à groupes@daliparis.com.
Un groupe est constitué d’un minimum de 15 personnes payantes. 1 gratuité pour 15 personnes payantes.- power point sur le musée Dali à Figueras : repérer Figueras sur une carte, comprendre l’histoire de ce musée, pourquoi FiguerasPhase 11 : mise en réseau autour du scénario : la condition féminine : « Â Madame Le Lapin Blanc  » amène à percevoir la condition féminine comme message sous jacent, voici des propositions d’ouvragesMise en réseau scénario : vie quotidienne, relations aux autres, répartitions des tâches familiales



Remue ménage chez Madame K

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Auteur : Wolf Erlbruch
Illustrateur : Wolf Erlbruch
Editeur : Milan
1996
Album à partir de 7 ans
Ce livre fait partie de la sélection de Ricochet
Thèmes : Vie quotidienne, Oiseau, Métamorphose, Amour, amitié, famille, relation à soi, aux autres

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L’avis de Ricochet

Un album sompteux et pétillant. Voici Madame K qui pour un oui ou pour un non se fait bien du souci. Pour faire face à ses préoccupations, cette brave ménagère s’active : elle repasse, balaie, cuisine ou jardine. Un jour, elle trouve un petit oiseau et décide de s’en occuper à plein temps. Tandis qu’elle lui apprend à voler, son mari prend la place de notre héroïne et commence à cuisiner. Le symbolisme des illustrations ajoute autant à l’angoisse qu’à la dérision de ka situation. Un album déroutant sur le sens à donner à sa vie et sur la liberté.|

 « Â Imagier renversant  » mélo et S Telleschi, Talents hauts

« Â Imagier renversant  » (2006) est un album mis en images par le graphiste sur une idée de Mélo, elle-même inspirée par les travaux de Leila Acherar Les 8 doubles pages présentent sur des rectangles séparés en deux triangles inversés à la façon des cartes à jouer, des situations de la vie quotidienne ou professionnelle dans lesquelles les rôles traditionnels sont inversés. « Â Le gant  », c’est le papa et son fils qui font la vaisselle, pendant que maman et sa fille s’apprêtent à enfourcher une moto rose. « Â Les courses  » joue avec les mots, puisque les filles piquent un sprint tandis que papa remplit son chariot au supermarché (et vive le petit commerce !). « Â Le fil  », c’est madame la chirurgienne, et monsieur qui reprise sa chaussette (un monsieur qui a un chat, et pas d’enfant ni de femme, lui : tiens, tiens !). « Â L’argent  », c’est une dame qui flambe au casino, alors qu’un mec très fashion victim et bras cassé flashe sur des bijoux en argent. « Â La souris  », c’est un gros dur qu’effraie un muridé tandis qu’une demoiselle manipule un ordi. « Â Le tablier  », c’est papi qui fait la cuisine pendant que mamy fait sa bêcheuse (là , ça fait belle lurette que les cuisiniers – surtout quand ce n’est pas la cuisine familiale – sont des mâles). « Â Le fer  », c’est une maréchale-ferrant et un gai repasseur. « Â Le bain  », c’est une femme célèbre qui en prend un de foule, tandis qu’un bogosse fait sa cagole au bord de la piscine. Un bel album très moderne dans sa présentation, qui permettra d’inverser les clichés à l’âge où ils se cristallisent.

« Â Le papa qui avait dix enfants  » Bénédicte Guettier, CastermanIl était une fois un papa qui avait dix enfants. Sa vie ressemblait à une table de multiplication. En secret, il se construisait un beau bateau pour partir tout seul pendant au moins dix mois...

« Â A calichon  » Anthony Browne, école des loisirs

Un album humoristique sur la répartition des tâches ménagères dans une famille ! Malheureusement épuisé, il me semble...(1987)
Au fil d’une journée type, le père et le fils absorbés par le journal ou la télévision, réclament à la mère d’être servis. Celle-ci ne dit rien, effectue la cuisine, le ménage, le repassage et assume son travail...jusqu’au jour où, lassée par l’attitude de ces mâles machos, elle les quitte en leur laissant un mot : ’Vous êtes des cochons’.
La saleté s’installe dans la maison, le père et son fils se laissent complètement aller, pour peu à peu se transformer en vrais cochons !
Mais ouf, la maman finit par revenir, la vie redevient normale et tout le monde participe enfin aux tâches ménagères
Un bel album instructif, aux dessins colorés et très imagés.

« Â Papa n’a pas le temps  » Philippe Corentin  Résumé :
Papa n’a pas le temps présente le quotidien d’un couple, vu à travers les yeux de leur fille, qui explique les différents aspects de leur vie quotidienne : on constate très vite que la mère assume toutes les tâches ménagères et toutes les corvées, tandis que le père a, d’après le commentaire, toujours une bonne raison de ne rien faire… Le livre traite du machisme ordinaire, des clichés de la vie en couple, considérés comme normaux par de nombreuses personnes. Néanmoins, dans les dernières pages, sans que le texte le laisse entrevoir, la mère semble se rebeller en envoyant la vaisselle et le balai dans la tête de son mari… Mots clés : Relations hommes/femmes, couple, quotidien, inégalités, paresse, tâches ménagères, soumission, révolte



Hector, l’homme extraordinairement fort

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Auteur : Magali Le Huche
Illustrateur : Magali Le Huche
Editeur : Didier Jeunesse
Septembre 2008 - 12,90 Euros
Album à partir de 3 ans
ISBN : 978-2278059669
Thèmes : Cirque, Amour, Garçon/Fille

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L’avis de Ricochet

On savait que le cirque peut être un lieu magique mais celui-là dépasse la légende : tout y est extraordinaire ! Et surtout Hector, l’homme ’extraordinairement fort.’ Cet hercule a des dons encore plus étonnants, qu’il ne veut révéler. Vous allez comprendre : Une fois rentré chez lui, dans le secret de son antre, Hector devient le roi de la maille. Eh oui, il tricote ! Les jaloux se disent que le secret divulgué ridiculisera définitivement leur rival. Effectivement, Hector est très atteint et se croit perdu aux yeux de sa belle, Léopoldine. Que pensez-vous qu’il arrivât ?
Teintes roses et pourpres pour une histoire qui porte un coup aux stéréotypes machistes. Magali Le Huche nous campe un Hector viril, gracieux et touchant, avec les détails dans l’illustration qui font sa touche.
Croqu’livre|



Dînette dans le tractopelle

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Auteur : Christos
Illustrateur : Mélanie Grandgirard
Editeur : Talents Hauts
Collection : Des livres pour les filles et pour les garçons
Octobre 2009 - 11,50
Album à partir de 3 ans
ISBN : 9782916238593
Thèmes : Jeux/Jouet, Tolérance

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Brève présentation par l’éditeur

Dans le catalogue, les pages roses des jouets de filles sont bien séparées des pages bleues des jouets de garçons. Jusqu’au jour où le catalogue est déchiré et recollé dans le désordre. La poupée Annabelle qui rêvait de jouer au tractopelle rencontre la figurine Grand Jim qui adore la dînette. Garçons et filles partagent enfin leurs jouets et leurs jeux dans un catalogue aux pages violettes. Une histoire qui dénonce la ségrégation dans les catalogues de jouets avec charme et fantaisie. |

Phase 12 : connaître un auteur Gilles Bachelet

  • rechercher en bibliothèque d’école ou à la bibliothèque de quartier d’autres titres de cet auteur : il est possible de faire auparavant une recherche sur internet
  • à partir des livres trouvés, constituer des groupes d’élèves qui se chargeront de lire l’ouvrage, de le présenter aux autres : créer des fiches de présentation e collectif avant l’activité :
  • quels éléments faire apparaître sur ces fiches ?
  • résumer pour donner envie de lire les livres
  • possibilité de programmer des lectures dans des classes de cycle 2
  • un ouvrage ayant été choisi lors d’un pal ville Gennevilliers : « Â Mon chat le plus bête du monde  », exploitation pédagogique sur le site de l’Inspection « Â ien Gennevilliers  »
    Florence Breuneval, CPC, Gennevilliers

Documents joints

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