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Le PLE fait son cinéma au cinéma Jean Vigo à Gennevilliers

Publication :

Le PLE fait son cinéma au cinéma Jean Vigo à Gennevilliers

Mise en liaison d’œuvres cinématographiques et projection au cinéma Jean Vigo avec des ouvrages du Prix littéraire des enfants et des parents sélection CM2.

Le Prix Littéraire à Gennevilliers c’est :

  • Un projet mis en place par la ville de Gennevilliers dans le cadre des Assises de la réussite
  • Ce projet est organisé par les bibliothécaires de Gennevilliers en partenariat avec
    l’ Education Nationale
  • Ce Prix littéraire des Enfants et des Parents concernera l’ensemble des élèves de la ville de Gennevilliers de la maternelle au CM2 sur trois ans
  • Cette année le Prix littéraire concerne des classes de CM1 et CM2
  • Une sélection de livres choisis par des enseignants est distribuée aux classes qui participent au projet
  • Des rencontres avec les auteurs sont organisées dans les classes avec les élèves
  • Des lectures des textes présentées par « Â Le théâtre du Fauteuil  »
  • Un DVD reprenant ces lectures de textes en direction des familles
  • Un vote des élèves et des parents est mis en place pour désigner le ou les livres favoris
  • Une exposition des travaux des élèves est organisée à la bibliothèque François Rabelais au mois de juin
  • En juin, Monsieur le Maire et son adjointe déléguée à la culture remettent le Prix aux auteurs lauréats

Ce projet de mise en liaison de ces ouvrages de littérature avec des œuvres cinématographiques permet :- d’intégrer le Cinéma Jean Vigo dans le projet « Â Prix littéraire  »- d’aborder l’Histoire des arts à partir de l’art cinématographique

  • Compétences du socle :
  • la culture humaniste :
  • distinguer les grandes catégories de la création artistique, littérature, musique, théâtre, cinéma, dessin, peinture, sculpture, architecture
  • reconnaître et décrire des œuvres étudiées
  • compétences intermédiaires CM2 :
  • pratiques artistiques et histoire des arts
  • se situer parmi les productions artistiques de l’humanité et les différentes cultures
  • éveiller sa curiosité pour les chefs d’œuvre
  • mettre des œuvres en liaison
  • objectif spécifique du projet :
  • mettre en lien une œuvre littéraire et une œuvre cinématographique dans le cadre du PLE CM2
Œuvres littéraires du PLE Œuvres cinématographiques
« Â Aggie change de vie  » Malika Ferdjouh « Â Oliver Twist  » Polanski, 2005
« Â Orphée  » Yvan Pommaux « Â Orphée » Cocteau, 1950
« Â L’Histoire de Clara  » Cuvellier « Â La maison de Nina  » Richard Dembo, 2004
Des propositions d’exploitations pédagogiques sont faites lors d’une animation pédagogique de circonscription, ces propositions figurent sur le site de l’Inspection et sont donc consultables par les enseignants de Gennevilliers et autre Des propositions d’exploitations sont proposées en lien avec les exploitations littéraires le jour de l’animationEx : dossier du CRDP « Â La maison de Nina  » (doc joint)
  • nombre de classes de CM2 impliquées : 22 classes soit 512 élèves

Présentation des films proposés aux CM2

  • {{}}« Â Oliver Twist  » Polanski, 2005 (en lien avec « Â Aggie change de vie  » Malika . Ferdjoukh)

L’histoire émouvante, au 19è siècle, d’un jeune orphelin élevé dans un orphelinat à la discipline rigoureuse. A neuf ans, on l’envoie en apprentissage chez un fabricant de cercueils. Mais malheureux et maltraité, il s’enfuit et se réfugie à Londres... Dans la grande ville, il tombe sous la coupe de Fagin, un vieux juif peu scrupuleux qui dirige une bande de gamins voleurs et vit à leurs dépens. A la suite d’une tentative de vol manquée, Oliver est pris sous la protection du riche monsieur Brownlow et connaît quelques heures de tranquillité. Mais les vauriens retrouvent sa trace et le ramènent dans l’antre de Fagin. Brownlow qui s’est pris d’affection pour lui le recherche en vain. Chez Fagin, Oliver s’attire les bonnes grâces de Nancy qui l’a pris en pitié. Nancy va trouver monsieur Brownlow et lui dévoile la vérité...Malika Ferdjoukh a lu « Â Oliver Twist  » quand elle était jeune, elle a inventé une ville « Â Boston  » dans « Â Aggie  », une ville imaginaire qui n’existe pas mais qui ressemble étrangement au Londres d’Oliver Twist décrit dans Dickens. Les descriptions de cette ville dans « Â Aggie  » peuvent être mises en relation avec les images de Londres dans « Â Oliver  ». De plus , la vie d’Oliver ressemble beaucoup à celle d’Aggie .

  • « Â La maison de Nina  » Richard Dembo, 2005 (en lien avec « Â L’histoire de Clara  » Cuvellier)

La Maison de Nina est un film rare.D’abord parce que posthume : le réalisateur Richard Dembo est décédé prématurément à l’age de 56 ans le 11 novembre 2004, au tout début du travail de montage. Ensuite par l’originalité de son sujet : un passé peu connu et quasiment oublié au cinéma, soit l’extrême fin de la deuxième guerre mondiale et l’immédiat après guerre. Mais, on le reverra, le projet du réalisateur est de partir du passé pour mieux envisager le présent, le sien comme celui du spectateur. Enfin et surtout, La Maison de Nina est l’exemple parfait d’un film profondément honnête, simple mais pas du tout simpliste : les thématiques et problématiques proposées au spectateur sont nombreuses, universelles et profondément humanistes.Ainsi donc, le propos de Richard Dembo est d’abord de montrer un lieu, un moment et des enjeux précis : D’une certaine manière, il prend la suite du film de Claude Berri, « Â Le Vieil homme et l’enfant  », qui finissait avec le départ de l’enfant caché, après le retour de ses parents.Mais que sont devenus ceux dont les parents ne sont pas rentrés ?C’est à partir de cette trame -elle-même abondée de témoignages et de sources historiques, que l’auteur a construit son film, avec un point de vue centré sur trois questions fondamentales : la douleur, la résilience et l’identité, elle-même élément de la résilience.Vincent Cuvellier a vu ce film et il a appelé son personnage Mme Jaoui , qui accueille les enfants à la libération dans la maison des enfants, en pensant à Agnès Jaoui actrice du film.

  • « Â Orphée  » Cocteau, 1950 (en lien avec « Â Orphée  » Pommaux)
    Orphée est un poète reconnu. Un jour, alors qu’il est au café des poètes de sa ville, il voit arriver un jeune poète saoul, accompagné d’une femme élégante. Ce dernier provoque une bagarre générale dans le café, et lors de cette altercation, il se fait renverser par deux motards qui prennent la fuite. La femme (qui est la Princesse) fait transporter le jeune poète dans sa voiture et ordonne à Orphée de l’accompagner. Arrivé chez la Princesse, le jeune poète est mort. Son spectre se réveille, et reconnaît la Princesse comme étant sa propre mort. Il la suit à travers un miroir, pour passer dans l’autre monde. Le PLE fait son cinéma au cinéma Jean Vigo à Gennevilliers-1.docOrphée assiste à la scène et devient obsédé par la Mort, incarnée par le personnage de la Princesse. Il en tombe amoureux. Il se réveille dans la campagne, et le chauffeur de la Princesse, Heurtebise, le reconduit chez lui. La femme d’Orphée, Eurydice, l’attendait avec inquiétude. On apprend qu’Orphée et Eurydice sont un ménage exemplaire, et que l’amour qui les unit fait l’objet de l’admiration de leur entourage. Mais le comportement d’Orphée se modifie complètement suite à sa rencontre avec la mort. Il passe ses journées dans la voiture d’Heurtebise, à écouter la radio : elle seule peut capter une fréquence inconnue, où sont diffusés des phrases poétiques, qu’Orphée note et reprend à son compte. C’est en réalité le spectre du jeune poète mort qui diffuse ces messages pour maintenir Orphée à l’écart de sa femme. Eurydice, qui est enceinte, est désespérée par le comportement d’Orphée. Elle passe le plus clair de son temps avec Heurtebise. Un jour, elle reçoit la visite de la Mort d’Orphée, qui la tue par jalousie. Heurtebise tente en vain de prévenir Orphée du grand danger encouru par sa femme, mais Orphée ne l’écoute pas et reste dans la voiture à noter les phrases poétiques. Lorsqu’il se rend compte qu’Eurydice est morte, Orphée est sous le choc. Heurtebise lui propose alors de le suivre dans l’autre monde, à travers le miroir, pour retrouver sa femme. Orphée accepte, après avoir dit qu’il souhaite retrouver sa femme, et la Mort. Arrivé dans le monde souterrain, Orphée se retrouve au procès de la princesse : les autorités de l’autre monde lui reprochent d’avoir fait preuve d’initiative en tuant Eurydice. La mort d’Orphée reconnaît être tombée amoureuse d’Orphée. Heurtebise quant à lui, avoue être tombé amoureux d’Eurydice. Le verdict du procès tombe : Orphée et Eurydice peuvent retourner dans le monde des vivants, mais plus jamais Orphée ne pourra poser les yeux sur sa femme, sans quoi elle disparaîtra à tout jamais. De retour dans le monde des vivants, la vie d’Orphée et d’Eurydice devient un enfer, tant il est difficile d’éviter de se regarder. Eurydice a compris qu’Orphée est tombé amoureux de sa mort, et souhaite le délivrer en le forçant à la regarder, mais elle n’y arrive pas .C’est finalement par hasard, un jour où Eurydice vient rendre visite à Orphée dans la voiture d’Heurtebise, qu’Orphée la voit dans le rétroviseur : elle disparaît instantanément. A ce moment-là , les amis du jeune poète décédé viennent attaquer la maison d’Orphée, car ils veulent savoir où a disparu leur jeune ami, après qu’on l’ait vu monter en voiture avec la Princesse et Orphée. Lors de l’altercation, Orphée reçoit une balle perdue et meurt. A nouveau dans le monde souterrain, il retrouve la Princesse, à qui il jure un amour éternel. Cette dernière décide de se sacrifier, afin de rendre Orphée immortel : Heurtebise remonte le temps avec Orphée, et change le cours des événements. Orphée et Eurydice se retrouvent dans leur chambre, et oublient ce qu’il s’est passé, s’aimant comme au premier jour.Ce film magnifique de Jean Cocteau met en scène de grands acteurs comme Jean Marais (Orphée) déjà présent dans « Â La belle et la bête  », Maria Casarès (la Princesse, la Mort), Marie Déa (Eurydice), François Périer (Heutebise). Le jeu de ces acteurs donne une particularité au film qui présente d’autre part des effets spéciaux de l’époque. Tous ces éléments forme un envoûtement que partage le spectateur. Florence Breuneval, CPC, Gennevilliers

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